La nuit noire de l’âme et les crises d’angoisse
Quand on traverse une nuit noire de l’âme, on peut se sentir perdu·e, submergé·e, parfois même terrorisé·e par de fortes crises d’angoisse. Elles arrivent souvent sans prévenir : palpitations, souffle court, sensation d’oppression, peur que tout s’écroule. On ne comprend pas ce qui se passe, et cela ressemble à un véritable tremblement de terre intérieur. Ces crises peuvent être très déstabilisantes, mais elles font partie du processus.
De plus en plus de personnes vivent cela aujourd’hui. C’est souvent lié à la grande transition que nous traversons : le passage de l’ère du Poisson à l’ère du Verseau. Cette mutation collective se ressent profondément, et elle marque un véritable « avant » et « après ».
La durée d’une nuit noire de l’âme est propre à chacun·e. Pour certains, elle dure quelques mois, pour d’autres plusieurs années. Cela dépend de notre chemin personnel, de la résistance que l’on oppose et de notre capacité à accueillir le changement. Mais ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a toujours une sortie. Après l’obscurité, vient toujours une renaissance plus lumineuse.
Comment traverser cette période ?
La nuit noire n’est pas là pour rien. Elle nous pousse à nous réinventer, à explorer de nouvelles passions, à ouvrir la porte à une autre façon de vivre. Elle peut réveiller en nous le désir profond de changer de profession, de quitter un emploi qui n’a plus de sens, de se lancer à son compte, ou au contraire de retrouver la sécurité d’un poste salarié. Peu importe la voie choisie : l’essentiel est de trouver un chemin qui fait vibrer notre âme.
Offrez-vous au minimum 10 minutes par jour pour avancer dans cette direction :
10 minutes pour nourrir une passion,
10 minutes pour poser une action vers un projet,
10 minutes pour réfléchir à votre vocation,
10 minutes pour créer, rêver, ou apprendre.
Par exemple : commencer à écrire ce livre que vous portez en vous depuis longtemps, ou vous mettre à une pratique sportive qui vous redonne énergie et confiance.
Ces 10 minutes quotidiennes, aussi simples soient-elles, finissent par créer un véritable effet boule de neige. Elles transforment peu à peu la nuit noire en un chemin de renaissance.
Et les crises d’angoisse ?
Les crises d’angoisse, aussi effrayantes soient-elles, ne durent pas éternellement. Elles finissent par s’apaiser au moment où l’on cesse d’en avoir peur. Quand on comprend qu’elles font simplement partie de notre quotidien pour une période donnée, elles perdent leur pouvoir.
Il suffit de les accepter, un peu comme des copines de passage. Et quand on arrête de les combattre, elles se dissipent toutes seules… jusqu’à disparaître complètement.
Les crises d’angoisse ne sont pas nos ennemies, mais des messagères qui finissent toujours par s’éteindre.