
Depuis plusieurs années, une énergie féminine s’est imposée à moi, sans effort ni intention.
Je ne l’ai pas appelée : elle s’est présentée, comme une mémoire qui revenait du fond des âges.
Cette présence avait un nom : **Isis**.
Et plus j’ai marché sur mon propre chemin de vie, plus j’ai compris la résonance intime entre elle et moi.
La présence qui se souvient à travers nous
Isis n’est pas une idée ni un mythe ancien.
C’est une **fréquence vivante**.
Elle traverse les corps, les vies, les générations.
Elle s’éveille dans le cœur de celles et ceux qui, un jour, ont aimé jusqu’à perdre, puis ont appris à aimer encore — autrement, plus haut, plus vrai.
J’ai toujours senti cette présence féminine, douce et souveraine.
Et lorsque la perte a traversé ma vie, je l’ai reconnue :
celle qui **pleure l’époux disparu**,
celle qui **relève le fils des enfers**,
celle qui **transforme la mort en renaissance**.

Le nom *Isis* résonne comme une clé : *This Is* — *Ceci est*.
C’est la vibration de la **présence pure**, du “ce qui est” dans toute son intensité.
Dans la douleur comme dans la lumière, Isis enseigne à ne pas fuir l’expérience, mais à **la traverser jusqu’à la vérité**.
> “Aime ce qui est, même l’irréparable.
> Car de l’irréparable naît la lumière la plus pure.”
Dans cette résonance, j’ai appris que la guérison n’est pas de panser ce qui fut,
mais de **redevenir canal de ce qui Est**.

Isis est la **Mère universelle**, gardienne du souffle et de la vie.
Son Amour n’a pas de contraire.
Elle unit les mondes visibles et invisibles, le deuil et la naissance, la chair et l’esprit.
À travers elle, je me suis souvenue que la Mère ne meurt jamais.
Elle se relève, encore et encore,
dans chaque femme qui choisit de **porter la vie au cœur même de la perte**,
dans chaque âme qui décide **d’aimer malgré tout**.

L’énergie d’Isis guérit en silence.
Elle ne promet rien : elle **rassemble**.
Les parts éparpillées, les morceaux du cœur, les mémoires oubliées.
Elle réunit ce qui semblait séparé,
elle relie ce qui croyait ne plus pouvoir l’être.
Et c’est là que la guérison advient —
non comme un miracle venu d’ailleurs,
mais comme un **souvenir d’amour qui revient à soi**.

Si ces mots résonnent en vous, c’est peut-être qu’Isis se souvient aussi à travers votre cœur.
Peut-être qu’elle vous invite à retrouver cette part de Mère, de douceur, de soin,
que vous portez depuis toujours sans la nommer.
Prenez le temps de ressentir, de respirer,
et laissez venir ce souvenir d’âme qui murmure :
> *“Toi aussi, tu portes la guérison.”*
Car l’énergie d’Isis n’appartient à personne,
elle **circule** à travers celles et ceux qui choisissent de se souvenir,
de s’aimer, et d’aimer le monde — encore, et encore.